Festival Bobines Rebelles 2014
Salle Marcel Paul
12h : La reprise du travail aux usines Wonder, de Jacques Willemont, France, 1968, 10 minutes.
– Lorsque l’équipe de jeunes cinéastes, encore étudiants à l’IDHEC (l’école du cinéma) se présente dans la matinée le 9 juin 1968 à l’entrée de l’usine Wonder pour filmer son occupation depuis trois semaines par les ouvriers, ceux-ci viennent de voter la reprise du travail. Une jeune femme refuse de rentrer. Elle crie : « Je ne rentrerai pas, non je ne rentrerai pas », « Je ne veux plus refoutre les pieds dans cette taule dégueulasse ».
12h30 : Disparaissez les ouvriers, de Christine Thépenier et Jean-François Priester, France, 2012, 78 mn.
– L’histoire séculaire du mouvement ouvrier, qui existe bel en bien encore, est-elle autre chose que cela ? L’aliénation des corps, l’humiliation des hommes, la violence physique et symbolique exercée à leur encontre.
14h : La France en face, de Jean-Robert Viallet, France, 2013, 87 minutes.
– 60 % de la population vit dans cette France dont on ne parle jamais, à l’écart de la mondialisation. Par rapport à Paris ou Montpellier, c’est le jour et la nuit. Les 25 grandes métropoles françaises rassemblent, elles, 40 % de la population. Ici vivent la plupart des cadres, des techniciens spécialisés et l’essentiel des immigrés. Deux France pour un même pays ! Plus qu’un gouffre, c’est une fracture qui explique l’hypertension que nous ressentons.
15h30 : Se battre, de Andréa Santana et Jean-Pierre Duret, France, 2014, 90 minutes.
– Aujourd’hui, pour plus de 13 millions de Français, la vie se joue chaque mois à 50 euros près. Derrière ces statistiques, se livrent au quotidien des combats singuliers menés par des hommes et des femmes qui ont la rage de s’en sortir et les mots pour le dire. À leurs côtés, des bénévoles se donnent sans compter pour faire exister un monde plus solidaire.
17h : Débat avec :
– Christine Thépenier, co-réalisatrice de Disparaissez les ouvriers,
– Bertrand Rothé auteur de “ De l’abandon au mépris : Comment le PS a tourné le dos à la classe ouvrière”.
Salle Louise Michel
12h : Quelques féministes américaines, de Luce Guilbeault, Nicole Brossard, Margaret Wescott, Québec, 1978, 55 minutes.
– Les expériences, les sentiments et les théories de quelques féministes américaines : Rita Mae Brown, Margo Jefferson, Kate Millett, Lila Karp, Ti-Grace Atkinson, Betty Friedman. Les interviews sont faites par Luce Guilbeault.
13h : Film en attente de programmation
14h : Sur les toits, de Nicolas Drolc, France, 2014, 95 minutes.
– Que c’est-il passé dans les prisons françaises entre septembre 1971 et la fin d’année 1972 ?
Pour la première fois les prisonniers déclenchent des révoltes collectives, prennent le contrôle de leurs prisons, occupent les toits et communiquent leurs revendications en s’adressant à la foule.
15h30 : Débat avec Nicolas Drolc.
16h30 : Bonaventure, un cas d’école, de Michel Granier, France, 2000/2001, 46 minutes.
– Bonaventure est un établissement scolaire expérimental d’inspiration libertaire et autogestionnaire, fondé en 1993 par un groupe de parents mais aussi de militants-es libertaires et/ou de l’Éducation Nouvelle.
Pendant huit ans, Bonaventure accueillera des enfants de trois à dix ans.
17h30 : Sur les chemin de l’école de la non violence, de Gabriel Gonnet, France 2013, 52 minutes.
– L’enseignante et les enfants apprennent à exprimer leurs émotions, à clarifier les besoins qui y sont liés, à formuler des demandes et à s’écouter mutuellement. Peu à peu, une relation plus vraie et plus vivante se construit et permet de trouver un bien-être dans le groupe et dans la classe…
18h30 : Débat avec Jean-Marc Raynaud, initiateur de l’école Bonaventure.